Un hamster dans un jeu de quilles

« Bonjour, ici Isabelle Maréchal et bienvenue aux COPINES D’ABORD, enregistré en spécial cette semaine devant public! Aujourd’hui nous allons répondre aux nombreuses lettres de téléspectatrices qui trouvent qu’ici aux COPINES on ne parle pas de sujet qui ont une réelle répercussion sur notre société. Donc, aujourd’hui on parlera du PLURIEL DES NOMS ! »

Thursday, February 16, 2006

Rosie Leboeuf la vache et l'aventure dans le métro

Rosie Leboeuf la vache attendait patiemment que le métro arrive. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle attendait car la pauvre ruminante n'avait malheureusement pas de montre. Cela faisait déjà plusieurs très longues minutes qu'elle était debout approximativement à l'endroit où la porte du wagon s'ouvrirait. Elle allait toujours à ce point là quand elle prenait le métro après son travail car elle se retrouverait devant la sortie de la station d'arrivée. Station qui se trouvait si loin d'où Rosie était, presque à l'autre bout de la ligne.
Elle se dandina d'un sabot à l'autre, ses pauvres genous la faisant souffrir. C'était si long. C'était si loin. Cela faisait si longtemps qu'elle était levée. Cela faisait si longtemps qu'elle était debout. La journée avait été dure au bar laitier. Le service à la clientèle, voyez vous. Car oui, Rosie Leboeuf la vache était crémière. Elle aimait la crème glacée. Elle aimait aussi le lait frappé et les slush. Surtout quand il faisait chaud! Et il faisait si chaud dans le métro...tellement chaud....la sueur coulait presque entre ses petites cornes...
Rosie Leboeuf la vache était patiente. Les gens commençaient à se masser sur la rampe du métro. Ils attendaient le métro, eux aussi. C'était d'ailleurs la principale raison de leur présence dans la station. Attendre le métro. C'était comme la vie moderne à sa plus simple expression.
Mais il y avait toujours une lumière au bout du tunnel. Rosie leva les yeux au ciel (ou plutôt en direction du plafond de la station, car elle ne voyait pas le ciel. Elle était à quelques longs escaliers roulants de l'air frais). Le métro était ENFIN arrivé!! Le train s'arrêta devant les passagers et ouvrit ses portes. Aussitôt les gens se pressèrent à l'intérieur, se dirigeant le plus vite possible vers les quelques sièges libres. Les portes se refermèrent et le métro repartit vers l'avenir (aussi nommé la prochaine station). Rosie Leboeuf la vache, toujours debout sur la rampe, tourna la tête, les yeux rivés sur le dernier wagon.
Elle se souvenait du dernier sermont que sa ruminante de mère, Violette Leboeuf (aussi vache de son état), lui avait dit quand elle était partie vivre en ville. "La place d'une vache est dans un champ, ma fille!" Mais Rosie Leboeuf, toute vache qu'elle était, se dit qu'il n'y avait pas grandes différences à attendre un train dans un frais pâturage que d'attendre un métro dans un sous-terrain à l'architecture douteuse. La seule différence, qu'elle avait encore un peu de mal à assimiler, était qu'elle devait entrer dans le train, et non se contenter de le suivre du regard.

3 Comments:

  • At 12:34 PM, Blogger Lew said…

    Ahah! Quand on parle de métro on m'accroche. Super texte!

     
  • At 7:37 PM, Blogger La Dame du Lac said…

    Haha!
    Mathilde sera pas fière de moi, ce texte est entièrement improvisé et j'avais PAS fait de plan!

     
  • At 8:26 PM, Blogger Lew said…

    je n'en fait jamais moi... o_o

     

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