Moi, auteure de fanfiction?
Alors OUI je l'avoue (encore) JE SUIS UNE AUTEURE DE FANFICTION! Quétaine, en plus. Et le pire, en toute modestie (et on sait que je suis modeste!) c'est que je pense que je suis quand même bonne! o_o
Seulement, écrire quelque chose sur un sujet qui a été mille fois réutilisé (et bien souvent mal réutilisé) pour ensuite lancer mes textes dans l'océan d'insignifiance qu'est le web, non merci. D'abord, je suis une auteure pudique.
Ensuite, j'écris pour mes amis! : ) Après tout, leurs créations valent bien n'importe quelle autres qu'on peut trouver n'est-ce pas?
Alors, c'est ainsi que j'ai quand même pu rassembler une quantité assez phénoménale d'idée s(toutes plus épouventables les unes que les autres, faut le dire).
Ma présente oeuvre (si on peut l'appeler comme ça) est présentement rendue à 64 pages, mon record de tout les temps. INCROYABLE!
Je parcourrais aujourd'hui l'endroit sinistré qu'est le dossier spécial texte dans mes fichiers d'ordinateur quand SOUDAIN je suis tombée sur ce vieux truc, écrit alors que j'étais une jeune et innocente étudiante en dessin animée (même si certaines personnes ont, à l'époque, insinué que j'étais «old and creepy, almost twenty»...). C'est un fanfic pour le Hérisson, sur sa bande dessinée (vraiment trop cool, d'ailleurs) ou (pardonnez le manque d'accent sur mon u, c'est que voyez vous mon clavier est bizarre et je n'ai pas réussi à le trouver) ses personnages évoluaient dans un univers alternatif (donc n'ayant pas vraiment rapport avec la vraie affaire).
C'est juste que ce bout là, en particulier, c'est plutôt weird. C'est Emmy, un de ses personnages, qui apparait dans un seul petit bout de l'histoire, que voici. C'est aussi le bout ou elle meurt, mais bon.
Notez que normalement Emmy a une tolérance à la température très élevée. Regardez la se promener en pareo au beau milieu de l'hiver.
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Le froid.
C’était tout ce que Emmy ressentait. Et quel froid! Plus intense que la morsure d’un vent glacial du nord en plein hiver. C’était peut-être ça, le froid de la mort?
Elle avait de la difficulté à se souvenir de quoique ce soit…un écroulement, la peur, un sentiment de claustrophobie aiguë…était-elle claustrophobe, avant? Elle ne savait plus, cela ne lui faisait plus grand chose à ce moment là. Un truc étrange…elle avait vu ce truc étrange, et tout ne fut plus que terreur, une terreur intense. Puis, plus rien. Que calme et sérénité.
Elle ne savait plus où elle était, mais elle avait finalement réussi à comprendre comment elle était. De l’angle de vue qu’elle avait, elle devait être étendue sur le dos. Elle avait tenté de tourner la tête sans grand succès, pour voir plus grand. Était-ce son bras, là, qui semblait pris sous de la roche?
De la roche?
Cela semblait familier…et ces taches sombres, au plafond? Comme une éclaboussure. Elle plissa les yeux pour mieux distinguer. Elle tenta de bouger son bras, mais il ne répondait pas, comme sa tête. Ça sert à quoi d’avoir des sens si le corps qui vient avec ne fonctionne pas? Le bras en question était lui aussi couvert de taches sombres. Comme du sang, apparemment. Donc, ça devait, par déduction, être du sang au plafond aussi. Son propre sang?
Comment savoir? Elle ne ressentait aucune douleur, juste du froid.
Et, elle se sentait étrangement…éclatée.
Elle aurait aimé pouvoir constater l’état de son corps, mais, autant qu’elle savait, elle pouvait n’avoir qu’une tête. Une tête au milieu de nul part! Cela semblait trop absurde.